Dodes’ka-den (Why We Love Cinema)
Weekends@Cinémathèque
The Multiple Pleasures of Cinephilia
♥ because of the contrast between Kurosawa’s sombre stories and use of colour
Dodes’ka-den
Japon 1970 | Akira Kurosawa | vostFR | 139’ | Cast : Zushi Yoshitaka, Kin Sugai, Kazuo Kato
Le titre est une onomatopée japonaise : c’est ainsi que les enfants, au Japon, imitent le bruit du train. Ici, il ne s’agit pourtant pas d’un enfant, mais d’un adolescent demeuré qui vit dans un bidonville et conduit un tramway imaginaire...
« Samuel Beckett, Pirandello et la lointaine tradition du Bushido sont les références de cette œuvre touffue, où la donne sociale réaliste est niée par l’irréalisme et la théâtralité d’un décor stylisée, notamment par l’usage original et très sûr que Kurosawa fait de la couleur, à laquelle il recourt pour la première fois. L’absurde, l’ambiguïté du réel et des apparences, un humanisme désespéré perfusent le film, l’un des plus sombres de son auteur, qui tentera sans succès, quelques mois plus tard, de mettre fin à ses jours. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse)
« C'est la force et la rareté de ce film, de n'être ni tout à fait du côté de la représentation réaliste ni tout à fait de celui du foisonnement onirique. Film central chronologiquement dans l’œuvre de Kurosawa, il l'est aussi du point de vue de l'esthétique. » (Positif)
